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Présentation

  • : Le Rappel de Dieu
  • : Ce blog est destiné à tous les musulmans qui cherche à se rapprocher d'Allah par Sa Parole et celle de notre bien aimé prophète(saw). Par ailleurs, les non- musulmans qui veulent apprendre ou s'intéresser l'islam et ses innombrables richesses sont les bienvenues. Des thèmes, des histoires, de la spiritualité..y sont abordés. Contact : le-rappel@live.fr vos suggestions sont les bienvenues. ACCUEIL
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Thème du moment

Vaincre les tentations

 

La lutte contre les tentations, le plus souvent appeller en arabe " jihad nafs" littéralement  "effort contre son égo", implique pour le musulman de faire les efforts pour aboutir à une maitrise de soi.

Cela suppose un effort intellectuel pour disserner la limite entre le bien et le mal, entre le "hallal" et le" hram", entre la bonne action et la mauvaise action.

Cependant, l'effort intellectuel ne suffit pas. En effet, il est necessaire d'agir en consequence pour arriver à gérer et à controler son instinct et ses pulsions . Pour cela le croyant doit se contenir en étant maître de son ego.

C'est pourquoi le musulman est appeller à délaisser l'illicite pour parfaire son caractère et à se rapprocher du modèle, à savoir le prophète Mohammed (saw).

      Qu'Allah face de nous des musulmans sincères.

Allahouma amine.

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 14:09

grande-prairie

 

 

Une Histoire de la vie de Moussa ( allahi salam) sur la valeur de la science, notre science par rapport à celle d’Allah, l’acceptation de la sagesse d’Allah et la patience. Je vous recommande vivement de la méditer, l'apprendre et l'enseigner. 

 

 

 

L'Histoire de Moussa  et Al-Khidr est dans la sourate Al-Kahf (La Caverne), et le Prophète avait comme Sunna (tradition) de la lire chaque vendredi ou la veille. Nous allons prendre des extraits de l’histoire, des versets 61 à 82 : « Rappelle-toi quand Moïse dit à son valet: Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années ;  Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer ; Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet: Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage ; [Le valet lui] dit: Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler et il a curieusement pris son chemin dans la mer; [Moïse] dit: Voilà ce que nous cherchions. Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces ; Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous ; Moïse lui dit: Puis-je suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction? ; L'autre dit: Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi ; Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance? ; [Moïse] lui dit: Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres ; Si tu me suis, dit [l'autre,] ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention› ; Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit: Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!› ; [L'autre] répondit: N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?  ; Ne t'en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire ; Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit: ‹As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!› ; L'autre] lui dit: ‹Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie? ; Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi ; Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit: Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire› ; Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience ; Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau ; Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance ; Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. » (Sourate 18 : 61-82). Cette histoire s’est passée après le retour de Moise en Egypte.

 
La rencontre de Moussa et al-Khidr

 

 Al-Bokhari et Muslim ont rapporté d’après Saïd ibn Djubaïr ce hadith où il dit: “J’ai dit à Ibn ‘Abbâs que Nawsan Al-Bakali (un homme qui enseigne la religion à Al-Koûfa) prétend que Moussa le compagnon de Al-Khidr n’est pas le Moussa des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël).Ibn ‘Abbâs répondit : “Il ment, Obay ibn Ka‘b m’a dit qu’il a entendu le Messager (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) dire : 

“Moussa (Moïse) faisait un sermon aux Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël), et leur dit des paroles qui leur mirent les larmes aux yeux et attendrirent leurs cœurs. Un des assistants se leva et lui dit : “Ô messager d’Allah, ô prophète d’Allah, y a-t-il sur terre quelqu’un de plus savant que toi ?” Moussa dit : “Non.”

Allah lui reprocha de ne pas Lui avoir restitué la science et lui révéla l’existence d’un serviteur qui se trouvait au confluent des deux fleuves et qui était plus savant que lui. Moussa demanda où il pouvait le trouver et Allah lui dit de prendre un poisson avec lui dans un couffin et l’homme sera là où il allait perdre le poisson. Moussa mis le poisson dans son couffin et s’en alla en compagnie de son jeune valet Youcha‘ ibn Noûn. A leur arrivée près d’un roc, ils posèrent leurs têtes et s’endormirent. Le poisson, bien que supposé cuit, bougea dans le couffin et tomba dans le fleuve. Il y fila en laissant dans l’eau, comme dans une matière solide, une trace qu’Allah maintint. Lorsque Moussa s’éveilla, son compagnon oublia de lui dire à propos du poisson et ils continuèrent leur route. Ils marchèrent toute la journée et toute la nuit jusqu’au lendemain lorsque Moussa dit à son compagnon : “ Apporte-nous notre déjeuner, nous sommes fatigués du voyage.” Moussa n’a ressenti la fatigue qu’après avoir dépassé l’endroit qu’Allah lui avait désigné. Le jeune serviteur répondit à Moussa : “ Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson - le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer”. C’état la fuite pour le poisson et l’étonnement pour Moussa (parce qu’il remarqua les traces du poisson dans l’eau). Ils retournèrent sur leurs pas jusqu’à leur arrivée près du roc où ils trouvèrent un homme recouvert de la tête aux pieds d’un habit vert. Moussa le salua mais l’homme qui était Al-Khidr lui répondit : “Est-ce qu’il y a ce genre de salut chez vous ?” Moussa lui dit : “Je suis Moussa des Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël). Je suis venu pour que tu m’apprennes la sagesse que tu a apprise.” L’homme lui répondit : “ Tu ne pourras pas patienter avec moi.”

 

Qui est Al-Khidr ?

 Al-Khidr, c’est un surnom donné à l’homme à cause de la robe verte qu’il portait et personne ne connaît son nom. Il y a des gens qui le pensent en vie depuis l’époque d’Adam jusqu’à présent. Mais cela ne peut pas être vrai parce que le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) dit une fois : Voyez-vous cette nuit ?” Ils répondirent : “Oui, ô Messager d’Allah.” Il dit : “Dans cent ans à partir d’elle, il n’y aura pas un seul de ceux qui se trouvent sur Terre qui sera encore vivant.”  D’autres gens ont dit que Al-Khidr avait rencontré le Messager et ce n’est pas vrai non plus. S’il vivait au temps du Messager il l’aurait suivi et aurait pris part aux batailles. Est-il un Ange ou un prophète ? Ce n’est qu’un humble serviteur d’Allah.

 

 

Moussa accompagna Al-khidr

 Moussa dit : “ Puis-je te suivre, à la condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris”Il lui fut dit : “Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.” Allah l’exerçait à la patience parce qu’il allait en avoir souvent besoin avec les Bani-Isrâ’îl (les fils d’Israël)Il répondit : “ Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres. ” Pouvez-vous être aussi humble ?


 La première histoire

 

 D’après le récit d’Al-Bokhari, ils se sont tenus au bord de la mer. Al-Khidr qui était connu fit signe à un bateau qui s’arrêta pour eux. Une fois dessus, il y fit un dégât parce qu’ils passaient près d’un roi injuste qui prenait tous les bateaux en bon état. Les propriétaires du bateau s’étaient fâchés du dégât fait par Al-Khidr. Le but, dans la première histoire, est qu’Allah Taala montre que si, en apparence, vous êtes touché par un malheur, n’ayez crainte car, en réalité, il apporte du bien.

 


La deuxième histoire

 

 Allah Taala dit : « …quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua… » (Sourate 18:75)  l’histoire où un jeune garçon a été tué, nous démontre la connaissance de l’avenir par Allah parce que l’enfant allait devenir incroyant.


 
La troisième histoire

C’est une histoire de deux jeunes enfants dans une cité par où Moussa et Al-Khidrpassent et dont les habitants avares ont refusé de leur offrir asile. Le père des deux enfants leur avait laissé un trésor caché sous un mur sur le point de s’effondrer et de révéler son contenu. Al-Khidr se mit à réparer le mur pour le garder intact jusqu’à l’arrivée des enfants à l’âge adulte et empêcher les gens de prendre le trésor. 

  

La moralité a tiré de ces trois histoires
 
 

 Les trois histoires ont réuni les plus grands malheurs qui puissent arriver : les biens, l’oppression et la mort qui, en réalité, étaient des grâces. Allah veut nous apprendre la patience. Il ne nous veut que du bien et nous devions être satisfaits de tout ce qui nous arrive.

Pour nous faire savoir qui est le maître de l’univers Allah nous dit: “Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «Al-Qayyūm». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône «Kursiy», déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand.” (Sourate 2:256).

 

        Allah Taala dit: Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau.  Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, [eux- mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience". (Sourate 18:79-82).


 
 

En lisons ces verset, nous constatons que Al-Khidr parle d’Allah avec politesse. Il rapporte le bien à Dieu et le mal à lui-même.  Moussa a appris de Al-Khidr les quatre points principaux : la valeur de la science, que notre science par rapport à celle d’Allah est comme une goutte d’eau dans l’océan, l’acceptation de la sagesse d’Allah et la patience.

 

 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 21:57

Dix-huit ans plus tard, la femme du prophète Ayoub commença à s’épuiser, elle lui demanda : « n’es-tu pas un prophète envoyé d’Allah ? » il répondit par l’affirmative, elle lui dit : « et pourquoi donc n’invoques-tu pas Allah ? », il lui dit : « combien avons-nous passé d’années à l’épreuve ? », elle répondit : « dix-huit ans », il dit : « et durant combien d’années Allah nous a-il donné ses faveurs ? », elle répondit : « cinquante ans », il dit : « Allah nous a couvert de ses faveurs durant cinquante ans, ne devrions-nous pas patienter et endurer tout autant ? Par Allah je ne L’invoquerai qu’après que soit passé autant de temps en épreuve qu’il s’en est écoulé en bonheur ! ». Et il n’invoquait que par ces mots : « Louange à Allah ».


Ceci nous rappelle le jour où le Prophète Mohammed (BP sur lui) perdit son fils Ibrahim, il invoqua Son Seigneur de nuit en Lui disant : « je viens à Toi et me satisfais de Toi, tout le bien est entre Tes Mains et aucun mal n’est à T’attribuer, je viens à Toi et me satisfais de Toi. »


La femme du prophète Ayoub se mit en colère et dit : « je jure que tu dois invoquer Allah, jusqu’à quand devrions-nous supporter cette épreuve », il lui répondit : « Malheur à toi, mettrais-tu en colère Allah, Puissance et Majesté à Lui ?! Si je me remets de ma maladie, je jure que je te frapperais cent coups ! ».

Puis les gens se mirent à refuser d’employer sa femme de peur qu’elle ne soit contagieuse.


Nous tenons tout ceci des hadiths du Prophète (BP sur lui) : « Certes le prophète d’Allah Ayoub est demeuré éprouvé durant dix-huit ans, il fut repoussé de son entourage proche et moins proche, sauf deux hommes de ses frères, l’un d’eux dit un jour à l’autre : « par Allah, je vois que Ayoub a commis un péché à l’encontre d’Allah Puissance et Majesté à Lui qui ne le lui a jamais pardonné», l’autre lui dit : « pourquoi donc ? », il lui répondit : « ne vois-tu pas comme il est éprouvé, et qu’Allah ne lui a pas fait miséricorde ? », ils allèrent vers Ayoub, entrèrent chez lui et le second dit : « sais-tu ce que celui-ci a dit ? Il a dit que tu as commis un grand péché à l’encontre d’Allah, Puissance et Majesté à Lui qu’Il ne t’a jamais pardonné. » Ayoub leur répondit : « je ne sais rien à propos de ce que vous dites, je sais toutefois que je passais près de deux hommes qui se querellaient et je retournais chez moi et priais Allah pour qu’ils se réconcilient et je faisais l’aumône à leur intention afin qu’Allah ne soit point désobéi sur terre », et il sombra dans la tristesse ».


Il se passa qu’une fois sa femme lui avait apporté une nourriture consistante, et il demanda : « d’où provient cette nourriture ? » mais elle garda le silence, il insista en vain, il insista encore, alors il apprit qu’elle s’était coupé les cheveux et les avait vendus pour acheter de quoi nourrir Ayoub.


Quand il apprit cela, il s’émeut et se sentit obligé d’invoquer Allah –ce qui peut être traduit comme : « Et Job, quand il implora son Seigneur : «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» (TSC, Al-‘Anbiyâ’ ‘Les Prophètes’ : 83), et il n’attribua jamais le mal à Allah : « Le Diable m’a infligé détresse et souffrance». (TSC, Sâd : 41).

Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : « Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait. » (TSC, Al-‘Anbiyâ’ ‘Les Prophètes’ : 84), Il dit aussi –ce qui peut être traduit comme : « Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire. » (TSC, Sâd : 42). Et là nous relevons la nécessité d’agir et de faire intervenir nos moyens pour atteindre les objectifs. Allah fit exploser une source sous les pieds du prophète Ayoub.

« Une eau fraîche » allait le purifier de toutes les maladies de l’extérieur, et « de quoi boire » allait le guérir de tous les maux de l’intérieur.


Le Prophète (BP sur lui) dit : « Lorsque Ayoub allait faire ses besoins, il avait l’habitude d’être soutenu par sa femme […], et il se cachait pudiquement d’elle, puis elle le prenait par la main et le raccompagnait. Un jour, il mit beaucoup de temps. Puis il revint vers sa femme mieux que ce qu’il n’était auparavant, elle lui dit : « qu’Allah te bénisse! N’as-tu pas vu le prophète éprouvé ? Par Allah je n’ai jamais vu quelqu’un lui ressembler, avant son épreuve, plus que toi ! » Il lui dit : « Ne me reconnais-tu pas ? » Elle répondit : « Non », il lui dit : « Eh bien c’est moi, je suis Ayoub. »


Allah dit –ce qui peut être traduit comme : « Et que c’est Lui qui a fait rire et qui a fait pleurer, et que c’est Lui qui a fait mourir et qui a ramené à la vie ». (TSC, An-Najm ‘L’étoile’ : 43-44).

Les faveurs dont il jouissait auparavant lui furent rendues, le Prophète (BP sur lui)  dit : « Allah envoya deux nuages sur ses terres, un nuage passa sur la terre où poussait le blé, il en plut de l’or jusqu’à ce que le pré en sois rempli, l’autre nuage passa sur le pré d’orge et il en plut une averse et Allah le rendit riche. »


Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : «Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse » (TSC, Sâd : 43), sa femme redevint jeune et donna naissance à vingt-six garçons et filles, comme si Allah lui disait qu’il n’avait pas été éprouvé et que tout lui fut rendu et plus.

Et le plus étrange dans tout cela, c’est que le Prophète (BP sur lui) dit : « alors que Ayoub se lavait nu, Allah envoya un troupeau de criquets qui lui tomba dessus, c’était des criquets en or, il se mit à en enfouir dans ses habits, Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) lui dit –ce qui peut être traduit comme : « Ô Ayoub, ne t’ai-je pas donné de quoi te passer de ce qui est sous tes yeux ? » il répondit : « si Mon Seigneur, mais je ne peux me passer de Ta Bénédiction. »


Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : «Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait. » (TSC, Sâd : 44).

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:42
La vie du prophète  Ayoub (le Prophète Job) est singulièrement belle, elle est très riche en enseignement. Sa vie nous enseigne l'endurance et la foi inébranlable  en ALLAH. Raconté par Amr khaled.

Presentation du prophète Ayoub

              Ayoub (le Prophète Job) est l’arrière petit-fils d’Iss’hac (le Prophète Isaac), Ibrahim (le Prophète Abraham) est son arrière-grand-père, Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : « et parmi la descendance (d’Abraham) (ou de Noé), David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron. », (TSC[i], Al-‘An’âam ‘Les Bestiaux’ : 84).

              Il est l’un des prophètes des enfants d’Israël, car Ibrahim a engendré Ismaël et Iss’hac, tous les prophètes des enfants d’Israël, sont de la descendance d’Iss’hac, sauf notre Prophète Mohammed, qui, lui est de la descendance d’Ismaël, les enfants d’Israël vivaient tellement dans la corruption qu’à chaque fois que disparaissait un prophète, il en apparaissait un autre.

             L’histoire de chaque prophète apporte aux gens une moralité spécifique, celle de Younouss (Jonas) est qu’il ne faut jamais désespérer de notre appel à Allah ! Celle de Solaïman (Salomon) est qu’Allah est capable de soumettre l’univers aux fils d’Adam et que ces derniers peuvent l’utiliser dans l’obéissance d’Allah, celle de Dawud (David) est que la terre glorifiait Allah avec lui, et celle de Ayoub est la foi des endurants. Ayoub est un prophète envoyé à un peuple de Mésopotamie dont la majorité étaient des croyants, et ils l’aimaient.

             Allah l’a comblé de faveurs considérables qui n’ont été données à personne auparavant, il resta ainsi pendant cinquante années. L’une des épreuves les plus dures à supporter est l’avilissement d’une personne puissante. J’adresse cette histoire aujourd’hui à deux catégories de personnes : la première catégorie est celle de gens frappés de malheurs, à l’homme dont le père est malade, à celui qui est pauvre et qui vit dans le besoin, à la femme dont le mari est malade, à celle qui a perdu un fils, etc.
La deuxième catégorie est celle de gens dotés de beaucoup de faveurs mais qui n’en ressentent pas la valeur et ne sont pas conscients de l’éventualité de les perdre. Voyez les faveurs dont disposait Ayoub : de l’argent, des terres incomptables d’orge et de blé, des centaines d’esclaves, une belle femme pieuse, une force physique, quatorze enfants, une foi et un entourage pieux, des amis innombrables, du bétail, des chevaux et des bêtes, et ce durant cinquante années. Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) voulut l’éprouver, Il lui ôta son argent, et ses terres devinrent improductives, ses quatorze fils et filles moururent, il perdit tous son bétail et son argent, il se mit à vendre ses esclaves pour se nourrir de leur prix, puis Allah l’éprouva par une maladie physique qui le rendit infirme, il devint incapable de bouger, ses amis crurent que sa maladie était contagieuse et le quittèrent, seuls lui restèrent fidèles sa femme et deux de ses amis.

La seule moralité qui a été citée 90 fois dans le coran est la patience

            Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : « Quant à l’homme, lorsque son Seigneur l’éprouve en l’honorant et en le comblant de bienfaits, il dit: «Mon Seigneur m’a honoré». Mais par contre, quand Il l’éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit: «Mon Seigneur m’a avili». Mais non! C’est vous plutôt, qui n’êtes pas généreux envers les orphelins; qui ne vous incitez pas mutuellement à nourrir le pauvre, qui dévorez l’héritage avec une avidité vorace, et aimez les richesses d’un amour sans bornes. Prenez garde! Quand la terre sera complètement pulvérisée, et que ton Seigneur viendra ainsi que les Anges, rang par rang, et que ce jour-là, on amènera l’Enfer ; ce jour-là, l’homme se rappellera. Mais à quoi lui servira de se souvenir? » (TSC, Al-Fajr ‘l’Aube’ : 15-23).

            L’aisance et l'affliction sont toutes les deux des épreuves d’Allah (Exalté et Glorifié soit-Il), ne t’incline pas vers la vie d’ici-bas et ne te sens pas à l’abri du stratagème d’Allah, car Il veut que tu saches qu’elle ne vaut rien donc ne la mets pas dans ton cœur, mais travaille pour ta vie d’ici-bas parce que tu es musulman. La femme d’Ayoub commença à le nourrir et à le prendre en charge. Lorsque ses ressources s’épuisèrent, elle se mit à vendre ses services aux gens, et l’épreuve continua dix-huit ans durant.

             Allah créa l’Univers en six jours pour nous montrer que tout obéit au principe de la patience et de l’évolution, que tout vient à achèvement par la patience, l’appel vers Allah, la veillée pour la prière, le hijab, et que tout manque n’est que le fruit d’une absence de patience, de l’adultère, du vol… La patience est l’essence même de la religion, la preuve en est l’histoire du prophète Ayoub qui relate plutôt la patience que la prophétie. La seule moralité qui a été citée 90 fois dans le coran est la patience, accompagnées d’allusions optimistes. « Et fais la bonne annonce aux endurants » (TSC, Al-Baqara ‘La Vache ’ : 155), « les endurants auront leur pleine récompense sans compter » (TSC, Az-zumar ‘les groupes’ : 10) et j’ai été témoin de l’effet magique de ce dernier verset.
J’ai vu un jeune homme venir demander conseil à un cheikh, parce qu’il s’était mis à éprouver une haine féroce à l’encontre de son épouse, il voulait la répudier mais craignait de commettre une injustice, alors le cheikh lui récita le verset, puis je le rencontrai un mois plus tard et l’interrogeai, il me dit : « je me suis proposé deux choix, soit je patiente et endure et j’entre au paradis sans compter, soit je m’incline à la vie et répudie mon épouse, alors j’ai opté pour le premier choix, par Allah je ne peux plus me passer d’elle aujourd’hui .» Et ceci est dû au fait qu’il ait patienté, donc Allah lui a donné le bonheur ici-bas également en mettant de l’amour envers son épouse dans son cœur. « Et cherchez secours dans l’endurance et la Salāt (la prière) : certes, la Salāt est une lourde obligation, sauf pour les humbles. » (TSC, Al-Baqara ‘La Vache’ : 45), et dans un autre verset : « La fin heureuse sera aux pieux. » (TSC, Hoûd : 49).

              Le Prophète (BP sur lui) a dit : « Et sache que la victoire est avec la patience », Allah dit au Prophète –ce qui peut être traduit comme : « Endure avec patience la sentence de ton Seigneur, et ne sois pas comme l’homme au Poisson [Jonas] » (TSC, Al-Qalam , La Plume’ : 48). Un autre verset : « En effet, Nous avons auparavant fait une recommandation à Adam; mais il oublia; et Nous n’avons pas trouvé chez lui de résolution ferme. » (TSC, Tâ-Hâ : 115).
Un autre verset incite les musulmans : « Ô les croyants! Soyez endurants. Incitez-vous à l’endurance. Luttez constamment (contre l’ennemi) ! » (TSC, ‘Äl-Imrân ‘La Famille d’Imran’ : 200).

              Et s’il n’y avait de charme à la patience à part le fait qu’elle soit l’un des Noms d’Allah Le Très-Haut (As-Sabour, Le Patient, le Très-Constant, qui recule la punition des pécheurs), ceci aurait suffit. Le Prophète (BP sur lui) dit : « Aucun serviteur (d’Allah) n’a obtenu de don plus vaste ni meilleur que la patience. ».
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