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  • : Le Rappel de Dieu
  • : Ce blog est destiné à tous les musulmans qui cherche à se rapprocher d'Allah par Sa Parole et celle de notre bien aimé prophète(saw). Par ailleurs, les non- musulmans qui veulent apprendre ou s'intéresser l'islam et ses innombrables richesses sont les bienvenues. Des thèmes, des histoires, de la spiritualité..y sont abordés. Contact : le-rappel@live.fr vos suggestions sont les bienvenues. ACCUEIL
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Vaincre les tentations

 

La lutte contre les tentations, le plus souvent appeller en arabe " jihad nafs" littéralement  "effort contre son égo", implique pour le musulman de faire les efforts pour aboutir à une maitrise de soi.

Cela suppose un effort intellectuel pour disserner la limite entre le bien et le mal, entre le "hallal" et le" hram", entre la bonne action et la mauvaise action.

Cependant, l'effort intellectuel ne suffit pas. En effet, il est necessaire d'agir en consequence pour arriver à gérer et à controler son instinct et ses pulsions . Pour cela le croyant doit se contenir en étant maître de son ego.

C'est pourquoi le musulman est appeller à délaisser l'illicite pour parfaire son caractère et à se rapprocher du modèle, à savoir le prophète Mohammed (saw).

      Qu'Allah face de nous des musulmans sincères.

Allahouma amine.

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 13:19

Combien d'entre nous n'a pas été victime de médisance ou de calomnie ? Cela n'est-il pas héritant pour l'esprit? Dans la société dans laquelle nous vivons , nous tendons malheuresement à la normalisation de stratégies afin de monter les uns contre les autres. Cette situation généré par des gens mal intetntionné demande beaucoup de force et de courage pour le musulman , il se doit maitriser son "nafs" afin de  ne pa enter dans ce jeu satanique. La clé de pour y faire face est la patience.


Dieu dit que parmi les tests auxquels les croyants peuvent faire face, il y a les déclarations désagréables faites par les non-croyants :

 

…et très certainement vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des faiseurs de dieux, beaucoup d’injures. Si vous êtes endurants et que vous faites preuve de piété, voilà bien la meilleure résolution à prendre. (Sourate 3, Al 'Imran : 186)

 

Tous les prophètes ont connu des diffamations et des accusations de la part des peuples vers lesquels ils étaient envoyés. En particulier, les dirigeants de ces peuples qui nient la foi, agissent ainsi afin de dresser les non-croyants contre les croyants. La raison la plus importante à cela est que la vraie religion offre un code moral qui peut les priver de certains avantages matériels qu’ils ont obtenus par d’injustes moyens. Puisqu’ils tiennent une position supérieure dans leurs communautés en termes de richesse, rang et statut, ils peuvent facilement exploiter leurs peuples et les convaincre que l’injustice et les mauvais agissements sont raisonnables.

La moralité du Coran exige des gens d’être honnêtes, justes et d’aider les pauvres. Ces caractéristiques de la foi sont donc, aux yeux des dirigeants, un danger pour leurs intérêts matériels, ils tentent d’atteindre à la réputation des croyants, qui veulent répandre la moralité religieuse, afin de détourner les gens d’eux.

Par exemple, Pharaon avait asservi et abusé des enfants d’Israël. Dieu a envoyé le Prophète Moussa (Moïse) pour libérer ce peuple de ses conditions de vie éprouvantes. Pharaon, qui remarqua que la vraie religion lui enseignait de se comporter avec justice et miséricorde et avec une bonne conscience envers les enfants d’Israël, essaya de mettre en doute le Prophète Moussa ainsi que ses partisans aux yeux des gens. En faisant cela, il croyait que personne ne respecterait la religion prêchée par le Prophète Moussa et qu’il écarterait le danger de ses propres intérêts. Il espérait aussi qu’une telle diffamation détruirait le moral des croyants et qu’ils pourraient abandonner leurs efforts pour répandre la foi. Le Coran cite quelques-unes de ces diffamations :

 

… Celui-ci n’est qu’un être humain comme vous vouant se distingue à votre détriment. (Sourate 23, Al mouminoun : 23-24)

 

Mais il se détourna, confiant en sa puissance, et dit C’est un magicien ou un fou ! (Sourate 51, Ad-Dhariyat : 39)

 

Tous les prophètes et messagers que Dieu à envoyé pour enseigner Sa religion rencontrèrent les mêmes accusations d’être des menteurs, des magiciens ou des sorciers, d’être des fous ou des poètes, ou d’être à la recherche de profits personnels. Les croyants ont toujours été victimes de ce genre de calomnies, ce sont des tests que Dieu a créé pour éprouver leur endurance :

 

Ainsi, pas un messager n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu’ils n’aient dit : C’est un magicien ou un fou. (Sourate 51, Ad-Dhariyat : 52)

 

Dieu nous dit que de telles insultes étaient criées au Prophète Mohammed (sur lui la grâce et la paix) et à ses compagnons :

 

Et quand on leur dit : Croyez comme les gens ont cru ; ils disent : Croirons-nous comme ont cru les sots ? En vérité, ces sont eux les sots, mais ils ne savent pas. (Sourate 2, Al Baqara : 13)

 

Les notables de son peuple, qui avaient mécru, dirent alors : Nous ne voyons en toi qu’un homme comme nous, et nous voyons que ce sont les plus vils d’entre nous qui te suivent sans réfléchir, et nous ne voyons en vous aucune supériorité sur nous. Au contraire, nous pensons que vous êtes des menteurs. (Sourate 11, Houd : 27)

 

Et ils disent : Ô toi sur qui on a fait descendre le Rappel, tu es certainement fou en vérité ! (Sourate 15, Al Hijr : 06)

 

Et ceux-ci s’étonnent qu’un avertisseur des leurs soit venu à eux, tandis que les mécréants disent : c’est un magicien, un grand menteur. (Sourate 38, Sad : 04)

 

Quant on leur disait : Point de Dieu que Dieu Lui-même ; ils se gonflaient d’orgueil et disaient: Allons-nous abandonner nos dieux pour un fou de poète ? (Sourate 37, as-Saffat : 35-36)

 

Face à toutes ces diffamations, les prophètes de Dieu et Ses pieux serviteurs ont fait preuve d’une patience remarquable, ils se sont réfugiés en Lui et ont demandé Son aide ; en voici l’exemple coranique :

 

Il dit : Seigneur, juge par la vérité ! Et Notre Seigneur, le très Miséricordieux, c’est Lui dont on implore secours contre ce que vous décrivez. (Sourate 21, Al Anbiya : 112)

 

Dans le Coran, Dieu répond au comportement des non-croyants qui cherchent à abuser des prophètes :

 

Donc, rappelle ! Puisque par la grâce de ton Seigneur, tu n’es ni possédé ni fou. (Sourate 52, At-Tour : 29)

 

Et n’obéis pas aux mécréants et aux hypocrites, et passe outre leurs persécutions, et place confiance en Dieu. Et Dieu suffit comme protecteur ! (Sourate 33, Al Ahzabe : 48)

 

Dieu attend donc que le croyant vive selon la moralité du Coran sans tenir compte des difficultés qu’il rencontre, et de continuer à conseiller et appeler les gens à la foi. Ils avancent donc, avec dévotion, patience et vraie connaissance, quelles que soient les difficultés. En fait, sans le savoir, le comportement du croyant ne fait que renforcer sa foi et augmenter la joie et l’excitation qu’il ressent envers sa religion.

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 23:46

Ceux qui ne suivent pas la moralité du Coran peuvent être injustes car ils ne considèrent pas qu’ils auront à rendre compte de toutes leurs actions dans l’Au-delà, et ne ressentent donc aucun besoin d’être scrupuleux à ce sujet. Puisqu’ils suivent leurs désirs terrestres plutôt que leurs consciences, ils prennent des décisions impulsives et non rationnelles. Lorsqu’ils s’énervent, ils cèdent immédiatement à leur colère et cherchent la revanche. Lorsqu’une situation menace leurs avantages, ils n’hésitent pas à se comporter injustement pour protéger leurs propres intérêts. Les journaux et la télévision regorgent d’exemples : quelqu’un attaque son patron lorsqu’il est licencié, diffame une personne qui s’est interférée dans ses affaires, répand des commérages sur sa fiancée qui l’a quitté ou répond à une personne qui le menace par des menaces encore plus graves. Ces gens répondent à une attaque ou à une injustice par le même genre d’actes et violent ainsi la moralité du Coran.


Les croyants peuvent être victimes d’injustice mais ils ne répondent pas à l’injustice par l’injustice ou à un mauvais acte par un comportement encore plus mauvais. Cela ne signifie pas qu’ils se laissent faire pour autant, mais ils prennent des décisions réfléchies et placent leur confiance en Dieu.

Leur patience et endurance dans de tels cas proviennent de leur conscience que Dieu contrôle absolument tout et possède une justice éternelle. Dieu nous dit qu’au Jour du Jugement, chacun rendra compte de ce qu’il a fait dans ce monde, et qu’aucune injustice ne leur sera faite. En conséquence, ceux qui ont commis une injustice sans réfléchir ou bien se sont comportés d’une manière peu appréciable recevront leur " récompense " ce jour-là.

L’éternelle justice de Dieu est décrite dans ces versets :

Au jour de la Résurrection, Nous poserons les balances justes. Nulle âme, donc, ne sera lésée. Fût-ce du poids d’un grain de moutarde, Nous le ferons venir. Et il suffit de Nous comme comptable ! (Sourate 21, Al Anbiya’ : 47)

Il n’y a voie que contre ceux qui lèsent les gens et se rebellent sans droit sur terre ; à ceux-là, le châtiment douloureux. (Sourate 42, Ach-Choura : 42)

Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Dieu. Alors chaque âme sera pleinement payée pour ce qu’elle a gagné. Et ils ne seront pas lésés! (Sourate 2, Al Baqara : 281)

Ainsi, les croyants qui connaissent cette loi de Dieu sont patients face à l’injustice, grâce à leur sérénité. Dans le verset suivant, Dieu promet qu’en échange de cette patience, Il apportera Son aide 

…Très certainement, Dieu secourt ceux qui secourent Sa religion ; certes oui, Dieu est fort, puissant. (Sourate 22, Al Hadj : 40)

Nous apprenons dans le Coran que le Prophète Yousouf a été victime de plusieurs injustices durant sa vie, mais que grâce à sa dévotion et sa patience, Dieu l’a aidé et Lui a donné la force. Tout ce qui lui est arrivé depuis son enfance était destiné à tester sa patience et celle de son père, le Prophète Ya’coub. Le Prophète Yousouf a été jeté dans un puit par ses frères jaloux. Puis, une caravane qui passait le trouva et l’emmena en Égypte où il fut vendu comme esclave. Le Saint Coran parle de la patience du Prophète Ya’coub lorsqu’il fut confronté à un tel événement, et de sa demande d’aide à Dieu contre ce complot :

 

Et ils apportèrent, sur sa tunique, un sang factice. Il dit : Vos âmes, plutôt, vous ont enjolivé quelque chose ! Oh jolie patience ! C’est Dieu qu’il faut appeler au secours contre ce que vous décrivez ! (Sourate 12, Yousouf : 18)

 

Le Prophète Yousouf fut ensuite diffamé par l’épouse de son maître, le vizir égyptien. Malgré son évidente innocence, il fut jeté en prison où il resta injustement emprisonné pendant plusieurs années. Cependant, il n’oublia jamais que Dieu le testait et se réfugia en Lui, demandant Son aide, et faisant preuve d’une patience remarquable. Il n’oublia pas non plus que les ruses des non-croyants finissent par être déjouées et que les croyants obtiennent toujours la victoire. En retour de sa ferme dévotion et de sa patience, Dieu Lui donna des bénédictions qui lui faisaient plaisir dans ce monde ainsi que dans l’Au-delà :

Et le roi dit : " Amenez-le moi ; je me le réserve pour moi-même. " Puis lorsqu’il lui eut parlé, il dit : " Oui, tu seras aujourd’hui près de nous, en pleine situation d’autorité et de confiance. " Et Joseph : " Affecte-moi aux trésors du territoire ; je suis bon gardien, vraiment, et connaisseur. " Ainsi avons-Nous mis Joseph à même, sur terre, de s’installer là où il voudrait. Nous faisons que Notre miséricorde touche qui Nous voulons, et que ne se perde pas le salaire des gens bienfaisants. Et le salaire de l’Au-delà est meilleur, pour ceux qui croient et pratiquent la piété. (Sourate 12, Yousouf : 54-57)

Des années après ces événements, Dieu mis le Prophète Yousouf nez à nez avec ses frères traîtres. Il déclara sa foi en Dieu malgré l’injustice dont il avait souffert :

 

Et eux : N’es-tu pas Joseph, en vérité ? Il dit : Je suis Joseph et voici mon frère. Certes Dieu nous a favorisés ! Oui, quiconque pratique la piété et endure avec constance, alors en vérité, Dieu ne laisse pas perdre le salaire des bienfaisants. (Sourate 12, Yousouf : 90)

 

Le comportement du Prophète Yousouf exposé dans le Coran montre que la patience est toujours récompensée car Dieu vient en aide aux croyants et Il déjoue les complots tramés contre eux et répare les injustices qu’ils subissent.

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 01:17
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 21:01
Je tenais absolument à faire connaître ce" coup de coeur". De prime abord, par ce que l'on se rend compte que l'islam, en permanence dénigré  dans les médias, ne cesse d'intéresser et d'attirer la curiosité, c'est le cas notamment avec T.Henry qui fait objectivement et  avec une grande sénérité l'éloge de cette religion. Par ailleurs, le converti F.Ribéry réaffirme avec une certaine conviction et ceci devant des milliers de téléspectateurs son amour pour Allah.



Ribery reafirme son islamité en direct aprés France Lituanie
 
Thierry Henry parle de l’islam sur Al-Jazeera
Traduction :
“Puisque de nombreux amis à moi, avec qui je me sens très proche se convertissent à l’islam, comme Philippe Christanval, Nicholas Anelka, Peter luccin, Eric Abidal, Franck Ribery, et didier Domy, je ne sais pas comment l’expliquer, mais je me suis senti très proche de l’islam, que je considère comme la religion la mieux adaptée à moi, si jamais j’avais à me convertir à une religion, et pratiquer tous ses rites.

C’est pourquoi je la considère comme la religion avec qui j’ai plus d’affinités [traduction littérale : la religion la plus proche de mon cœur.

Mais par contre, l’islam dit que l’être humain doit avant tout croire, et moi actuellement, je n’ai rien annoncé, mais je comprends l’islam plus que toute autre religion. Il est effectivement désolant de voir de nombreuses personnes n’ayant aucune envie de bien comprendre l’islam.

Ils croient que les musulmans sont des terroristes, idée que certains essaient de faire passer et je trouve que c’est vraiment désolant, parce que la réalité est vraiment différente. Je connais certaines choses par rapport à l’islam, et je crois qu’il est loin de cette image. Le musulman est avant tout un être au grand cœur.

Il est aussi désolant de voir que certaines affaires au niveau mondial sont exploitées par certains pour faire passer des messages erronés, et j’ignore pourquoi.

Et je le dis toujours, si une personne croit en dieu, elle doit aussi croire au coran et au dernier messager.”
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 16:50
Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française.

Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
On saurait loin de s'imaginer que cet homme reconnu de tous, valoriserait dans la plus grande objectivité le sceau des prophètes : mohamed (paix et bénediction sur lui ).





Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge

Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,

En lui disant : « Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
« Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. »
Un cheikh lui dit : « Ô chef des vrais croyants ! Le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;

Le jour où tu naquis une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. »
Lui, reprit : « Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. »
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t’assiste ! »
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : « voilà,

Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,

Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,

Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre aux Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,

Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici

Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. »

Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;

Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. »
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.

Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
« O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. »
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. »
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;

Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit, couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
« Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. »
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.

Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
« Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : « Dieu désire ta présence. »
« Bien », dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
 
 Victor Hugo, le 15 janvier 1858.
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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:07
Faire face à la maladie Dans les sociétés caractérisées par le manque de la moralité coranique, il est considéré comme tout à fait normal d’adopter un bon comportement lorsqu’ils satisfont tous leurs besoins physiques et spirituels et assurent leur confort, et de changer de comportement face à un problème qui peut mettre en danger leur confort. Ils ne peuvent supporter les situations avec patience et cela devient très clair en cas de maladie. Les réactions des gens en périodes de maladie, de faim, d’épuisement ou autres événements similaires, prouvent qu’ils possèdent ou non, une saine moralité. Les moments difficiles sont des opportunités très précieuses pour que les croyants prouvent leur foi, leur dévotion et leur confiance en notre Seigneur.


Dieu cite que parmi les conditions pour une vraie moralité et véritable bonté, il faut afficher un comportement correct en étant patients aux moments de difficultés et maladies :

La bonté ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu et au Jour dernier.....endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! (Sourate 2, Al Baqara : 177)


La maladie est un moment qui permet au croyant de faire preuve d’endurance et de manifester son profond attachement et sa confiance en Dieu. Le Prophète Ibrahim exprima cette vérité en disant : Et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit. (Sourate 26, Ach-Chouara’ : 80)

Comme le Prophète Ibrahim, les croyants savent que Dieu a créé la maladie ainsi que la guérison, et ne sont donc pas saisis de désespoir lorsqu’ils tombent malades. Au contraire, ils sont reconnaissants à notre Seigneur pour ces années durant lesquelles Il leur a permit de vivre en bonne santé. Comprendre ce qu’une vie saine veut dire n’est qu’un cadeau de Dieu parmi tant d’autres, et ils continuent à se comporter avec reconnaissance même s’ils sont malades. Ils sont aussi reconnaissants et endurants en cas d’accidents ou de blessure. Ils espèrent qu’après leur entrée au Paradis, Dieu les recréera sous une belle forme qui ne peut être comparée avec leur corps de ce monde. C’est leur récompense espérée pour leur ferme patience lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés variées. Pour cette raison, ils n’oublient pas que, bien qu’ils aient souffert ici,

Il leur accordera une grande récompense dans l’Au-delà. Ceux que l’attachement à ce monde empêche d’avoir la foi ne peuvent pas se montrer patients face à des événements pareils et sombrent ainsi dans un grand désespoir. Les infirmes pensent souvent que la mort aurait été préférable et certains essayent même de se suicider. Ils pensent n’avoir que cette vie et que vivre avec certains défauts et insuffisances ne donne aucun sens à la vie. Ils deviennent souvent irritables avec leur entourage et n’acceptent pas cette situation contre laquelle il n’y a pourtant rien à faire. Ceux qui placent leur confiance en Dieu espèrent qu’Il leur permettra de vivre au Paradis avec un tout autre corps, parfait, impérissable, et qui ne peut être endommagé.

Mais ceux qui n’ont pas confiance en Lui, leur vie présente et leur vie future dans l’Au-delà seront détruites, car leur ignorance les fera se rebeller contre Dieu et être " récompensés " par l’Enfer.
Quand un croyant est blessé, son comportement ne change pas car il sait que toute cette vie n’est qu’un test et que la patience permet d’obtenir l’approbation de Dieu. Et s’il ne peut plus faire d’effort physique, il essaye de développer des idées dont les gens pourront bénéficier et qui leur rappelleront l’Au-delà.
Ceux qui se détournent de Dieu lorsqu’ils sont malades ou blessés ne sont pas conscients de leur grande erreur, car seul Dieu peut les guérir ou les secourir. Les médecins, les médicaments et les traitements ne peuvent être fournis qu’avec la permission de Dieu.
En comprenant cela, les croyants affrontent leur maladie avec patience et Lui demandent patiemment une guérison. Ils utilisent aussi du mieux qu’ils peuvent les médecins, médicaments et traitements et se rappellent toujours qu’ils seront bénéfiques uniquement par la volonté de Dieu.

Le Saint Coran fait l’éloge de la moralité du Prophète Ayoub qui a toujours cherché refuge en Dieu face à la maladie : …Oui, Nous l’avions trouvé endurant avec constance, excellent serviteur. Il était vraiment plein de repentir. (Sourate 38, Sad : 44)
Sa patience et dévotion sont décrites ainsi : Et Job (Ayoub) quand il implora Son Seigneur : Le mal m’a touché, vraiment ! Cependant Tu es le plus miséricordieux des miséricordieux ! Nous lui répondîmes alors, et lui enlevâmes le mal qu’il avait, et lui apportâmes sa propre famille, et une en plus, semblable, à titre de miséricorde de Notre part et de rappel aux adorateurs. (Sourate 21, Al Anbiya’ : 83-84)

Le Prophète Ayoub fit preuve de moralité supérieure en affrontant cette situation en cherchant secours auprès de Dieu. Lorsqu’il était souffrant et malade, il s’est tourné vers Lui avec fermeté et patience, sachant qu’Il est Capable de tout et que tout dépend de Lui. Dieu vient au secours des patients : Et endurez avec constance ; oui, Dieu est avec ceux qui endurent avec constance. (Sourate 8, Al Anfal : 46)
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 23:57
Cette petite histoire est une "leçon de patience" pour chacun de nous, et croire que lorsque que l'on fait preuve de sincérité que  dans tout mal il y a forcément un bien.

Le seul survivant d'un nauffrage s'est échoué seul sur une minuscule île inhabité. Il se mit à appeler Allah à l'aide avec ferveur, tout en scrutant chaque jour l'horizon à la recherche des secours, sans aucun résultat. Epuisé, il se finit par se résigner à construire une hutte avec les restes de l'épave. Il réussit au moins à se mettre à l'abri des éléments.

Mais un jour, de retour de la chasse, il arriva à sa hutte pr la voir en proie aux flammes, de large volute de fumée s'échappant vers le ciel. Le pire était arrivé : tout était perdu. Il était frappé de consternation et de colére.

"Allah, comment as-Tu pu me faire ça! " cria-t-il.

Le lendemain matin, toutefois, il fut réveillé par le bruit d'un navire approchant la plage. Ils venaient à son secours.

"Comment avez-vous su que j'étais là?" s'étonna l'homme à la face des secours.
"Nous avons aperçu vos signaux de fumée" dirent-ils.

Il est facile de se décourager quand les choses vont mal. Mais nous ne devrions pas perdre espoir, car Allah travaille à la réalisation de nos vies, même dans la douleur et la souffrance.

Souvenez vous que la prochaine fois que votre petite hutte brûle, cela pourrait bien être les signaux de fumée qui vous améneront le Grand Secours d'Allah.
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 23:30

              

Dieu peut tester Ses serviteurs par la pauvreté et la faim. Mais tout le monde ne subira pas exactement la même épreuve et tout le monde ne la surmontera pas de la même façon. Le même test est envoyé aux gens sous une multitude de formes différentes. Ceux qui ont une vraie foi et dévotion sont préparés à affronter ces difficultés, quelle que soit leur forme car ils comptent sur la puissance de leur foi et leur soumission à Dieu.


Dans de telles situations, le comportement des non-croyants est loin de la résignation. Ils oublient que seul Dieu donne les innombrables bénédictions dont ils jouissent dans ce monde et ne Lui montrent donc aucune gratitude. Si une seule bénédiction leur est retirée, ils se rebellent contre Dieu et se montrent ingrats. Dans les communautés éloignées de la religion, cela arrive régulièrement. Des personnes riches peuvent devenir pauvres en perdant plusieurs bénédictions que Dieu leur avait accordées. Ils pensent que leurs maisons, voitures, habits, nourritures et boissons leur appartiennent et ne les considèrent pas comme des cadeaux de Dieu pour eux. Au lieu de se tourner vers Dieu, ils se perdent dans cette épreuve.

Ceux qui sont conscients des bénédictions de Dieu se montrent fermement patients, et demeurent satisfaits de leur sort, quelle que soit leur épreuve et leur perte, car ils savent qu’ils ont le soutien de Dieu :

 

Et quand votre Seigneur proclama : Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai (Mes bienfaits) pour vous ! Et si vous êtes ingrats, certes oui, Mon châtiment est fort ! (Sourate 14, Ibrahim : 07)

 

Le Coran informe également les croyants qui sont testés par la faim et la pauvreté comme suit :

 

Pensez-vous entrer au Paradis sans qu’il vous soit arrivé comme à ceux qui furent avant vous ? Rigueur et détresse les avaient touchés ; et ils furent secoués jusqu’à ce que le Messager et, avec lui, ceux qui avaient cru se fussent crié : " À quand le secours de Dieu ? ". Quoi ! Le secours de Dieu est sûrement. (Sourate 2, Al Baqara : 214)

 

Dieu nous dit que ces gens étaient affligés de pauvreté et de maladies et ont cherché refuge dans Son aide. Nous devons toujours nous rappeler qu’Il n’annonce la bonne nouvelle qu’aux patients qui montrent un bon comportement face aux épreuves, quelles que soient les circonstances. Son aide est assurée et Il allègera leurs charges :

 

Oui, car à côté d’une difficulté est une facilité. (Sourate 94, Ach-Charh : 05).

 

Dans le Hadith suivant, notre Prophète (sur lui la grâce et la paix) conseille aux croyants d’être patients et d’avoir confiance en Dieu :

Souvenez-vous de Dieu, car vous Le trouverez devant vous. Faites la connaissance de Dieu dans la prospérité et Il vous connaîtra dans l’adversité. Sachez que ce qui vous est arrivé n’allait pas survenir, et que ce qui vous est survenu n’allait pas vous arriver. Et sachez que la victoire arrive avec la patience, le soulagement avec l’affliction, et la facilité avec la difficulté. (Tirmidhi)

Nous pouvons voir quelques-uns des plus beaux exemples d’un tel comportement parmi les Compagnons du Prophète (sur lui la grâce et la paix). Afin de gagner l’approbation de Dieu, ils sont restés patients sur Son chemin malgré la soif, la pauvreté et une faim intolérable, et ils continuèrent à lutter aux côtés du Prophète (sur lui la grâce et la paix). Dieu leur annonce la récompense qu’ils recevront en échange de la moralité supérieure qu’ils affichèrent en restant patients face à l’épuisement, la faim et la soif qu’ils connurent lorsqu’ils furent encerclés dans le désert :

 

Ce n’était point aux habitants de Médine, ni aux Bédouins autour d’eux, de rester en arrière du messager de Dieu, ni de préférer leur propre vie à la sienne ! Car ils n’éprouveront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le sentier de Dieu, de même, ils ne foulent aucune terre en provoquant la grande colère des infidèles, et n’obtiendront aucun avantage sur leur ennemi sans que pour cela, une bonne œuvre leur soit inscrite. Oui, Dieu ne laisse pas perdre la récompense des bienfaiteurs. (Sourate 9, At-Tawba : 120)

 

Comme nous pouvons le voir, Dieu annonce que la patience des croyants face à leurs épreuves, leurs tests, sera récompensée, et qu’aucun de leurs bons actes ne sera négligé au Jour du Jugement. Il annonce également Sa miséricorde envers les croyants en les décrivant comme ceux qu’Il a " nourris contre la faim, et rassurés contre la crainte " (Sourate 106, Qouraïche : 04).

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 05:43

L’aspiration a l’au dela ne se réalise que et je dit bien QUE par le renoncement de ce bas monde.

Une tel  rectitude se fait que d’une certain manière et la premiere est de mediter sur le bas monde, sa fin qui prendra terme rapidement, sa fuilité crucial, sa disparition, son imperfection, sa petitesse (par rapport a l’audela) et la peine dépensé dans la concurrence de ces interets futil, le désir ardent de ces plaisir éphemeres et tout ce qui ressemble a cela tel que les tourments, le trouble que cette vie cause au point que celui qui va a la recherche de ce bas monde continu a etre insatisfait, peiné, attristé par un bien materiel et etre accablé lors de sa perte.

Améditer…

 

Comment invoquer la protection d’Allah et son pardon ?

Allah, exalté soit il, a dit dans son livre [mentionnez-moi donc, je vous mentionnerais. Remerciez-moi et ne soyez pas ingrats envers moi]
    ( sourate la vache verset 152)

[O vous qui croyez évoquez Allah d’une façon abondante] 
  ( sourate les coalisés verset 41)

[Et invoque ton seigneur en toi-meme, en humilité et crainte, a mi voix, le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insciants ]
  (sourate AL A’raf  verset 205)

Le messager d’Allah (saw) a dit : il en est de celui qui évoque son seigneur et de celui qui ne l’évoque pas comme il en est du vivant et du mort
 (rapporté par mouslim)

 En Islam, l'invocation et le rappel d'Allah sont les origines de la stabilité et de la douce tranquilité face aux circonstances et aux difficultés de la vie..

L'invocation et l'appel à Allah sont à la tête des bonnes actions ; c'est ainsi que le Prophète Mohamed (saw) recourait aux invocations pour tout évènement. C'est pourquoi, tout musulman se doit de se conformer à la pratique pieuse du Messager d'Allah (saw) en l'imitant par l'utilisation des nombreuses invocations que nous retrouvons dans la Sunna. L'invocation englobe toute oeuvre obéissante à Dieu, et qui consiste à rappeler à l'individu les innombrables faveurs et privilèges de Dieu sur la créature humaine et cela s'obtient par la lecture ou la récitation du Coran, la prière et autres actes d'adoration.

 

LES MOMENTS, SITUATION ET LES LIEUX OU L’INVOCATION EST RECOMMANDEE


[ Si mes adorateurs s’interrogen sur moi, je suis proche, répondant à l’appel de qui m’appelle] (sourate2 verset 186)

1 La nuit du destin.

2 La troisieme partie de la nuit.

3 Entre l’appel à la priere et son début.

4 Atout moment de la nuit

5 Lors de chaque appel à la priere obligatoire.

6 A la tombéé de de la nuit.

7 Lors du départ des troupes pour la cause d’Allah.

8 A tout moment de la journéé du vendredi.

9 En buvant de l’eau bénite de Zamzam, avec une bonne intention.

10 Au moment de la prosternation.

11 Lorsqu’on se reveille brusquement la nuit. On invoque Allah.

12 A la suite du décés d’une personne.

13 Apres tashahhud.

14 La priére du musulman pour son frere musulman pendant son absence.

15 La priére faite le jour de Arafa sur le mont Arafa.

16 Pendant le mois du ramadan.

17 Dans la reunion des musulmans autour du rappel de DIEU.

18 Lorsqu’ on ressent son cœur s’approchant d’Allah et lorsque l’attachement a Allah se raffermit.

19 La priere de la victime d’injustice contre l’auteur de cette injustice.

20 La priére du pére pour ou contre enfant.

21 La priére du voyageur.

22 La priére du jeuneur jusqu'à la ruptur de son jeune.

23 La priére lors de la ruptur de son jeune.

24 La priére en cas de nécessité.

25 La priére de l’enfant bienfaisant a l’égard des ses parents

26 A la suite des ablutions.

27 La priére dans l’enceinte de la Ka’ba

28 La priére à Saffa et a Marwa.

 

 

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 22:30
Faire face aux épreuves matérielles Dieu a enjolivé la vie de ce monde de plusieurs belles choses et a créé un environnement afin que Ses serviteurs en tirent des bénéfices. Il leur est demandé d’utiliser ces bénédictions de la meilleure des façons, sans y être passionnément attachés.

 Ils réalisent que, quoi que puissent acquérir les gens dans ce monde, cela ne les accompagnera pas dans l’Au-delà mais qu’on leur demandera des comptes, au Jour du Jugement, sur ce qu’ils en auront fait. Ceux qui comprennent que toute chose est un cadeau de Dieu et Lui montre de la gratitude, seront récompensés, tandis que ceux qui oublient ce Jour et profitent avidement de ces bénédictions, souffriront de déception.

Dans le saint Coran, Dieu cite quelques-unes des nombreuses bénédictions qu’Il a accordées aux gens :

On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’on désire : femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, animaux et champs ; tout cela est objet de jouissance temporaire, pour la vie présente. Alors que près de Dieu il y a belle retraite. (Sourate 3, Al 'Imran : 14)

Les croyants utilisent ces bénédictions de la meilleure manière possible, mais à aucun moment, ils n’en deviennent dépendants. Ils savent que, comme tout ce que renferme ce monde, les possessions et les biens font partie de l’environnement créé pour les tester et qu’ils sont éphémères alors que les vraies bénédictions, celles de la vie de l’Au-delà, ne seront jamais perdues.

Puisqu’ils ne ressentent ni ambition ni passion pour des biens matériels, ils se montrent patients en toute circonstance. Lorsqu’ils subissent un dommage matériel, ils ne se noient pas dans le chagrin ou l’inquiétude car ils savent que Dieu est en train de tester leur foi et leur patience. Ils ne sont donc pas angoissés si leurs maisons, vergers ou jardins sont détruits, ou si leurs affaires finissent en banqueroute.
Malgré les épreuves, ils vivent dans le confort que leur procure le fait de savoir que Dieu facilitera allègera leur charge, éclairera leur chemin, conclura les choses en leur faveur, et récompensera leur patience par de meilleures choses dans l’Au-delà.
Les gens qui sont passionnément attachés à cette vie ne peuvent pas supporter que leurs biens, durement gagnés, soient perdus ou endommagés, et ils se rebellent. Oubliant que Dieu est Celui qui possède tout et qu’Il donne ou reprend ce qu’Il veut, ils se montrent impatients :

Très certainement vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes.
(Sourate 3, Al 'Imran : 186)

Voilà comment distinguer le croyant de celui qui ne croit pas, celui qui se montre patient pour l’amour de Dieu et celui qui recherche le matériel et oublie l’Au-delà. Le croyant ne se chagrine pas lorsqu’il perd sa propriété, car son unique intention est d’utiliser tout ce qu’il possède physiquement et spirituellement pour mériter l’approbation de Dieu. En d’autres termes, il a déjà voué toutes ses possessions à Dieu, il reçoit la récompense suivante :

Oui, aux croyants le Paradis ! Ainsi Dieu a-t-Il acheté leurs personnes et leurs biens… Réjouissez-vous du troc que vous effectuez. Voilà l’énorme succès ! (Sourate 9, At-Tawba : 111)
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